mardi 30 octobre 2012

So british, la suite: Kasabian

Je parlais l'an dernier de mon coup de coeur pour Mumford and Sons. Je ne pouvais donc manquer la sortie de leur nouvel opus intitulé Babel et dont voici le premier extrait, I will wait. Fidèles à eux-même, une formidable chanson sur une musique pleine d'entrain, qui fait taper du pied en cadence!




Mais on me fera remarquer que le titre du message n'a aucun rapport avec ce groupe. En effet. Mais Mumford and sons m'amènent à introduire mon dernier coup de coeur, des britanniques of course, ceux du groupe Kasabian.

Dans le cas de Kasabian, plus d'envolées au banjo mais un rock et un univers plus proche d'Oasis. Le groupe s'est formé en 1997 à Leicester et était composé à l'origine du chanteur Tom Meighan, du guitariste et second chanteur Sergio Pizzorno et du bassiste Chris Edwards. En 2004, le batteur Ian Matthews intègre le groupe et en 2006, Jay Mehler remplace le guitariste Christopher Karloff (merci aux auteurs de la page wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Kasabian ). Le groupe a bien évidemment son site officiel à l'adresse suivante http://www.kasabian.co.uk/gb/home/ .

Leur premier album, intitulé Kasabian, est sorti en septembre 2004 au Royaume-Uni. Suivront Empire en 2006, West Ryder Pauper Lunatic Asylumen 2009 et Velociraptor en 2011.
Mon premier contact avec Kasabian, ce fut, comme d'habitude, en surfant sur iTunes et le net. Je suis tombée sur West Ryder Silver Bullet au cours de mes pérégrinations itunesques et autant dire que mes oreilles ont tiqué sur cette chanson et sa mélodie accrocheuse que je ne pouvais plus arrêter de fredonner par la suite...




À noter, un titre de leur dernier opus rend hommage à l'absinthe, La fee verte. Son rythme est tout d'abord lent et lancinant avant l'introduction de cuivres et de cordes. J'aime beaucoup ce mélange, et abuser de celui-là est autorisé.




Deux autres titres pour terminer, très rythmés également mais chacun à leur manière, un de mes préférés, Fire et Man of simple pleasures, quatrième single de leur dernier album Velociraptor.

Fire, vidéo officielle



Man of simple pleasures, live




Je suis loin d'avoir mentionné toutes leurs chansons, mais celles-ci constituent un bon échantillon de ce que fait Kasabian.

mardi 14 août 2012

Hors-saison

Hors-saison... Ce mot évoque la fin des vacances, l'hiver, bref, un instant suspendu dans le temps où la nature est en repos avant l'effervescence du printemps et de l'été... Un moment mélancolique de l'année superbement rendu par Francis Cabrel avec sa chanson Hors-saison. Ambiance...






Pour mon premier message depuis un bon bout de temps, je publie ici une série de clichés pris en hiver, entre février et mars plus précisément... Ces photos figurent également dans ma galerie sur le site deviantART  http://etiennia.deviantart.com/gallery/35624501 .

Bon visionnage!












Il est évident que ces photos m'appartiennent, si elles plaisent merci de mettre le lien de la photo directement sur deviantART.

vendredi 3 février 2012

Maison Ikkoku

Pour les anciens du Club Dorothée, qui ne se souviens pas du fameux "Juliette, je t'aime, Juliette, je t'aime" chanté par Bernard Minet? En effet, la série diffusée par TF1 n'est autre que la version française de l'animé japonais "Maison Ikkoku", tiré du manga éponyme.



Lorsque j'étais enfant, je n'aimais pas particulièrement cette série. Peut-être était-ce dû à l'abominable voix de Juliette, qui avait le don de me déchirer les tympans avec ses "Monsieur Hugo".
De plus, certaines choses demeuraient imcompréhensibles pour moi. C'est seulement maintenant, en tant qu'adulte, que j'ai pu me rendre compte que la version française avait été édulcorée pour la rendre accessible à un jeune public, enlevant ainsi certains éléments indsipensables à la compréhension de l'histoire. Par exemple, à l'époque, je trouvais amusants les personnages toujours d'humeur joyeuse lorsqu'ils buvaient de la limonade... J'étais loin de me douter qu'il s'agissait des effets du saké à l'occasion de leurs innombrables beuveries telles qu'elles sont présentées dans la version originale de l'animé ou la version française papier du manga! De même, certains passages à connatation sexuelle, certes peu nombreux, ont carrément été coupés... Bref, je n'avais pas gardé un souvenir impérissable de ce dessin animé, jusqu'au jour où...

Un jour occupée à surfer sur la vague de la nostalgie, je suis tout à fait par hasard tombée sur un site recensant un nombre impressionnant de dessins animés destinés à la jeunesse ( www.planete-jeunesse.com ) Petit à petit j'ai retrouvé ceux de mon enfance, Musclor, Olive et Tom, Gwendoline et ... Juliette je t'aime. Quelle mouche m'a donc piquée d'aller taper ce nom sur un célèbre site de partage de vidéos alors même qu'il n'évoquait pas les mêmes souvenirs attendris que Lucile? Je l'ignore encore, mais lorsque j'ai commencé à visionner l'un des tout derniers épisodes de la série en français (lorsque Hugo/Godai-san se présente au beau-père de Juliette/Kyoko pour la demander en mariage), j'ai fini par me dire qu'il fallait peut-être commencer par le début, en version originale tant qu'à faire...


Et comment dire... ce fut un vrai coup de foudre pour cette histoire d'amour aux personnages si attachants. À commencer par l'opening japonais qui n'a strictement rien à voir avec la niaiserie à laquelle nous autres petits français avons eu droit. Kannashimi Yo Konnichiwa (Bonjour tristesse), rien que le titre de la chanson nous indique un registre d'émotion bien différent de ce que nous chante Bernard Minet à propos de la maison où tout le monde est heureux. La mélancolie reste présente dans l'ending, Ashita hareruka (Fera-t-il beau demain). Ces deux chansons donnent le ton de l'histoire, même si les purs instants de comédie sont légions! À noter que sur les 96 épisodes que compte la série, on compte 5 openings et 6 endings. J'avoue ma (très) nette préférence pour le premier ending.


Pour continuer dans le registre musical, je précise que la bande son de Kenji Kawai est très soignée, c'est un vrai plaisir que d'écouter certains morceaux. Certains groupes populaires au Japon à l'époque y ont également contribué, ainsi que Gilbert O' Sullivan dont les morceaux Alone again et Get down sont respectivement opening et ending de l'épiosde 24.

Les voix des personnages dans la version japonaise constituent une deuxième bonne surprise, notamment celle de Kyoko, très loin de celle dont on l'a affublée dans la version française. Ce n'est plus la voix aigue et enjouée de Déborah Perret mais celle de l'actrice Mariko Ishihara, bien plus douce. C'est une voix qui, d'après moi, correspond davantage au personnage. Concernant les autres personnages, il n'y a rien à redire, la voix française colle plutôt bien à celle de la version originale.



Il n'y a pas que la bande son qui a attiré mon attention, loin s'en faut, c'est avant tout l'histoire qui nous est contée qui m'a enchantée. Bien plus que lorsque j'était enfant, cela va sans dire... En effet, comment résister à ce chassé-croisé amoureux où l'émotion alterne avec le rire?
La part d'émotion est assurée par la relation entre Kyoko/Juliette et Godai/Hugo, entre la jolie concierge de la maison Ikkoku et le jeune étudiant raté. Tout part du coup de foudre de Godai pour la nouvelle venue alors que lui-même s'apprêtait à partir, excédé par les taquineries de ses hilarants et encombrants voisins. Au fil du temps, nous verrons ce coup de foudre évoluer vers un amour sincère et véritable de la part du jeune homme, mais l'incertitude planera longtemps quant aux sentiments de Kyoko/Juliette envers Godai/Hugo, notamment en raison de la présence pressante d'un concurrent sérieux, le séduisant et richissime professeur de tennis, Shun/François. L'ombre d'un quatrième homme, le défunt mari de Kyoko, plane également sur la relation entre Godai et Kyoko, cette dernière craignant d'oublier celui qu'elle a épousé à peine sortie de l'école si elle tombe de nouveau amoureuse.

Cette histoire, qui se déroule sur plusieurs années, donne également l'occasion de voir le quotidien peu évident des étudiants japonais, qui, je pense, n'a pas dû changer beaucoup ces trois dernières décennies. En effet, au début du manga, Godai/Godai est un ronin, étudiant sans université car il a raté ses examens d'entrée. Il sera finalement admis dans une université, mais celle-ci semble ne pas jouir d'une excellente réputation, ce qui constitue un obstacle au moment d'entrée dans la vie active. Nous le verrons se dépatouiller pour gagner de l'argent et effectuer divers petits boulots pour assurer sa subsistance. Sa seule motivation est d'obtenir son diplôme afin de pouvoir enfin épouser celle qu'il aime et assurer leur avenir.



Hormis les principaux protagonistes, la mangaka Rumiko Takahashi nous a inventé une galerie de personnages plutôt loufoques qui ont pour principale particularité de créer quiproquos et autres malentendus entre Kyoko et Godai, provoquant la jalousie de l'une et la honte de l'autre (pour notre plus grand plaisir, soyons honnête!). Rapide passage en revue des principaux fauteurs de troubles: Akemi, la rousse exhibitionniste, Yotsuya, dont le métier reste un mystère mais assurément voyeur et profiteur, madame Ichinose, alcoolique et curieuse et son fils Kentaro, probablement le plus normal de la bande... Ces derniers ont pour victime principale Godai, qu'ils ne cessent de harceler, en choisissant notamment sa chambre pour leurs innombrables beuveries. Ce sont ces personnages qui assurent notamment le ressort comique du manga, même si Godai se retrouvant dans des situations improbables n'est pas en reste...

Bref, cette série reste un plaisir à regarder et à lire, même si elle est franchement datée. En effet, elle est ancrée dans les années 80 où le téléphone mobile n'existait pas. De nos jours, nombre de malentendus entre Kyoko et Godai auraient pu être évités grâce à un simple coup de fil. Et années 80 obligent, on n'échappe pas à la mode vestimentaire de l'époque, entre jolies chemisiers à volants et autres serre-têtes plus vraiment au goût du jour...
Maison Ikkoku, c'est un joli retour en arrière pour les nostalgiques et une découverte à faire pour ceux qui n'ont pas connu ces belles années.
À noter, le manga a également été adapté en drama.

mardi 24 janvier 2012

Bonne année!







HAPPY NEW YEAR!!

Et bien, il était temps de venir mettre à jour cette page! Tout d'abord, pour présenter mes voeux pour 2012, année du dragon pour nos amis asiatiques. Et bien oui, moi aussi j'ai célébré avec enthousiasme ce changement d'année, parce qu'il faut dire que 2011 aura eu un bilan on ne peut plus mauvais en ce qui me concerne... Alors je mets tout mes espoirs dans cette nouvelle année, sensée d'après certains rabat-joie être la dernière.
Alors raison de plus pour en profiter un maximum..!

Mais qui dit nouvelle année, dit aussi bonnes (ou mauvaises, c'est selon...) résolutions. Et bien moi, je vais n'en faire qu'une: j'essaierai d'être un peu plus régulière pour poster ici. Ce ne sont pas les idées qui me manquent, loin de là, mais le facteur temps se mêle souvent de mes affaires.
Alors promis, le prochain message ne sera pas pour vous souhaiter une excellente année 2013, sauf si 2012 est la dernière que nous vivrons tous, bien entendu...

Surtout que l'année qui commence sera riche en événements majeurs: les jeux olympiques de Londres et l'Euro en Ukraine et en Pologne pour les sportifs, les élections présidentielles en France, en Russie et aux Etats-Unis (rien que ça!) et fin de monde pour les plus pessimistes...  Sans compter of course mes coups de coeur, ou de gueule, tout dépendra de l'humeur du jour! Bref, j'aurai bien de quoi écrire pendant les onze mois et quelques jours qui restent.

Happy New Year/ Bonne Année/ Feliz Año Nuevo/ Buon Anno/ Ein Gutes Neues Jahr/ あけまして おめでとう ございます

lundi 5 septembre 2011

De Tourbillon à Chillon

L'aiguille du baromètre tend à descendre aujourd'hui, certains en profiteront pour rester bien au chaud sous la couette à regarder les séries du dimanche après-midi ou essayer de réduire la pàl (pile à lire). Et moi je vais poster ce qui me trotte dans la tEte depuis quelque temps déjà...

Outre mon portefeuille, mes clés et mon livre de poche du moment (actuellement Le pavillon d'Or de Yukio Mishima), je ne manque jamais de sortir sans mon téléphone, qui O bonheur absolu, fait également de magnifiques photos. Mon seul regret est l'absence de zoom, mais je ne vais pas faire la fine bouche...

Il y a quelques mois, je suis partie me promener sur les hauteurs de Sion, en Suisse, plus précisément sur la colline de Tourbillon. La vue sur la vallée du RhOne y est à couper le souffle. Le chAteau en lui-mEme n'a pas grand intérEt, c'est en effet une ruine depuis 1788 suite à un incendie. Le chAteau a été la résidence des évEques de Sion. De plus amples informations, suivre http://www.swisscastles.ch/valais/tourbillon/default.htm

La montée vers la place Maurice Zermatten, située à la base des montées vers Valère d'un cOté et Tourbillon de l'autre, est plutOt raide, mais la vieille ville de Sion vaut vraiment le coup d'oeil.




















La rue des ChAteaux est pavée jusqu'à la place Zermatten, mais la montée vers Tourbillon n'est pas terminée pour autant. Il faut en effet à présent emprunter un sentier à flanc de colline pour atteindre les remparts.










Le temps d'étancher la soif et d'avaler un sandwich et il faut prendre la route pour la riviera vaudoise, Montreux plus précisément, oU la promenade au bord du lac est des plus agréables après la grimpette du matin. Les plus téméraires pourront se jeter dans l'eau, les autres se contenteront de déguster une bonne glace MOvenpick au petit kiosque du mEme nom en longeant le bord du lac.
Je dois dire que la ville est dotée d'une sacrée équipe de jardiniers. En toute saison, les arbres et les plantes sont un régal pour les yeux et les narines, et de plus les mEmes jardiniers se muent en artistes pour créer des oeuvres végétales des plus originales.










































Quoi de plus agréable qu'un rayon de soleil, même photographié, pour rendre une journée grise et pluvieuse un peu plus gaie?