Hé oui, je me suis rendue à Eurodisney... Euro comme la monnaie européenne, sonnante et trébuchante, que l'on dépense à la pelle dans les magasins et restaurants du parc... euh non, pardon, Euro pour Europe, continent où se situe ledit parc, et Disney... et bien Disney pour le créateur de la fameuse souris!
Arrivée aux alentours de midi, je commence par râler à cause de la pluie. Ce n'est vraiment pas de chance de faire tous ces kilomètres et avoir un temps pourri! Heureusement le soleil finira par montrer le bout de son nez, ce qui évitera d'acheter les ponchos transparents, vendus assez cher pour des bouts de plastique, mais bon, il y a écrit DisneyLand Resort Paris (ou quelque chose dans ce genre-là) dessus, ça fait un souvenir...
Je dois avouer avoir été un peu déçue par le petit train qui fait le tour du parc. La voie est bordée d'arbres masquant le parc et ses attarctions mais on retrouve un peu l'ambiance western, sauvage grâce à quelques éléments de décor, ce qui après tout est le but initial de la promenade. Les arrêts dans les gares sont plutôt longs, et c'est peut-être le plus embêtant. Mais on ne vient pas dans un parc d'attraction comme Eurodisney pour courir, on y vient du monde entier juste pour s'amuser et retrouver son âme d'enfant. C'est d'ailleurs sûrement le seul endroit au monde où l'on peut se promener avec des oreilles de Minnie sur la tête sans craindre d'avoir l'air ridicule!
Vacances de Pâques obligent, le parc est noir de monde, notamment Fantasyland, situé juste derrière le château de la Belle au bois dormant, fermé pour travaux. Ce n'était d'ailleurs pas la seule attraction fermée pour travaux, c'était également le cas de Pinocchio et de l'île des Robinson notamment. Pas de chance pour moi, mais j'imagine qu'ils refont régulièrement une beauté à ces attractions ouvertes depuis près de 20 ans (gloups, déjà!?).
Fantasyland est le paradis des petites princesses, on voit de partout des robes roses, bleues ou jaunes. On voit aussi beaucoup de petits Jack Sparrow venus tout droit d'Adventureland ainsi qu'une chenille fumant le narguilé dans un labyrinthe. Et en fond sonore, les musiques des dessins animés chers à notre enfance. À la mienne en tout cas...
Les tours de manège sont courts, trop courts après une heure d'attente, mais il faut bien contenter tout le monde. Le mieux est d'attendre le départ de beaucoup de monde après la parade de 19h00, l'attente est franchement réduite. Mais je suis bien consciente que tout le monde ne séjourne pas à l'hôtel sur place ou est motorisé comme je l'étais et ne peut donc se permettre de rester aussi tard (22h le week-end).
Dans Fantasyland, mention spéciale à It's a small world, promenade en bateau à travers tous les continents du monde, beaucoup de cultures étant représentées par de petits mannequins articulés. Un enchantement pour les yeux, parcours fait à deux reprises, c'est dire...
Autre attarction à l'ambiance particulièrement soignée: Pirates des caraïbes, inspirée du film éponyme. Une fois de plus on se retrouve dans de petites embarcations et l'on assiste au fil de l'eau à des scènes vraisemblablement tirées du film. Je dis vraisemblablement parce que je n'ai pas vu le film en question. Quoi qu'il en soit, les reconstitutions sont très réussies, et on a même droit à deux petites descentes plutôt rafraîchissantes!
La visite se poursuit par le bateau du vilain capitaine Crochet et le rocher du crâne, son pont suspendu et son dédale de grottes sombres à souhait. Attention, risque de perdre les plus petits! Fantasyland est le paradis des petites princesses, mais Adventureland est définitivement le royaumes des pirates en culottes courtes. Tout là-bas rappelle l'aventure, les magasins ont des noms exotiques, et on y retrouve même Indiana Jones, aventurier par excellence. L'attraction qui porte son nom est terrible paraît-il, mais les lois de l'attarction sont plus fortes en ce qui me concerne, je préfère rester sur le plancher des vaches!
On retourne sur Main Street et ses boutiques en passant par Agrabah, fief d'Aladdin, au son de musiques orientales.
Mais l'heure de la fermeture est déjà là, il faut songer à se diriger vers les portes de sortie. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de refaire le manoir hanté, mais c'est également une excellente excuse pour revenir. On se console comme on peut!
Eudisney est une sacrée machine à revenir dans le temps, on redevient l'espace de quelques heures l'enfant que nous étions. C'est l'endroit rêvé pour des vacances en famille, adultes s'abstenir!
Je ne regrette finalement pas de ne pas avoir assisté au mariage de W. et K., je me suis bien plus amusée en jeans et baskets à faire des tours de manège! Il faut savoir profiter de ces instants magiques.
Piqûre de rappel: Mickey apparaît pour la première fois dans un court métrage d'animation "Steamboat Willie" en 1928. Il s'agit en fait de sa troisième apparition, mais les deux précédentes aventures, aussi sorties en 1928, n'ont pas de son. (Source: wikipédia)
Petit bonus: Steamboat Willie (1928)
